Pour ceux qui se tiennent informés par d'autres médias que la presse française, cette nouvelle ne va en rien les étonner.
Pour les autres qui sont manipulés jour après jour par notre presse écrite et télévisuelle, ils vont enfin savoir qui était vraiment Ingrid Betancourt.
Après des otages américains qui l'ont dit «égoïste, arrogante, manipulatrice»; après Noël Saez, ancien émissaire de la France en Colombie qui l'a jugée «ingrate»; après
son mari Juan Carlos Lecompte, qui estime qu'elle l'a trahi... C’est au
tour de Clara Rojas, ancienne otage des Farc, enlevée avec Ingrid
Betancourt lors de la campagne électorale en février 2002 et détenue en
même temps dans la jungle colombienne, de raconter une Ingrid
Betancourt peu amène.
Dans un entretien publié lundi 6 avril par le quotidien El Tiempo de Bogota, l'avocate décrit Ingrid Betancourt comme une femme mesquine,
qui l'aurait exclue des cours de français qu'elle donnait à un groupe
d'otages. Elle lui aurait même confisqué un dictionnaire que lui
avaient remis les guérilleros. Ingrid «m'a jetée de sa classe de
français» lance-t-elle.
Ingrid Betancourt, elle, doit régler le divorce qu'elle a demandé et voit poindre une âpre bataille judiciaire avec son mari Juan Carlos Lecompte, qui travaille à Bogota dans la publicité. Les avocats pourraient tirer parti des révélations des anciens otages américains comme ceux de «relations sentimentales» de Ingrid Betancourt pendant sa captivité, pour obtenir le divorce en faveur de son mari.
Bizarre que personne ne se soit étonnée de sa fraicheur après sa libération, ses ongles bien manucurés, sa soi-disant maladie vite envolée (elle n'aurait eu que quelque mois à vivre).
Quels remerciements ont eu les comités de soutien ?
Quand on voit tous les moutons bêlants qui l'ont soutenu, tous ses manifestants lobotomisés par notre presse nationale.
Cela laisse rêveur sur notre capacité à penser et agir...
Serons nous toujours prêts à suivre la pensée unique, distillée jour après jour, par nos journalistes donc le seul fait de gloire, et d'avoir des idées sur tout, des avis définitifs, leurs culs sur une chaise, sans mener de réelles investigations.