La "commission de récolement" du Parti socialiste, qui passe au crible, depuis ce lundi 24 novembre, les litiges autour du scrutin interne pour désigner le nouveau premier secrétaire du parti, a suspendu ses travaux jusqu'à mardi après-midi. Selon Kader Arif, secrétaire national du parti qui a annoncé la suspension de la commission, "très peu de fédérations" sont concernées par les contestations.
Dans l'après-midi, une source proche du camp de Ségolène Royal avait annoncé que pour les 105 fédérations, 72 procès-verbaux avaient déjà été transmis, dont 40 font état de "contestations plus ou moins grandes, avec des erreurs humaines ou des erreurs beaucoup plus graves".
Donc plus de 50% de litiges, et M. Kader Arif appelle cela très peu.
M. Daniel Vaillant interrogé sur ce chiffre, a sobrement répondu: "non". On sent qu'avec de tels arguments la vérité va vite faire un bond en... arrière.
La commission de récolement dirigée par Daniel Vaillant comprend trois mandataires de chaque camp, avec, en observateur, un représentant de l'eurodéputé Benoît Hamon, éliminé lors du premier tour du vote des militants.